Parution de L’agir en condition hyperconnectée

L’agir en condition hyperconnectée vient de paraitre sur la nouvelle plateforme de lecture de Parcours Numérique !

La dernière décennie est marquée par la multiplication et l’intrication des modes et des zones de connexion ; avec les villes et les téléphones intelligents, les collectes de données massives ou la connexion internet ambiante, une grande part de l’humanité se trouve interreliée de (presque) toutes parts. On qualifie ici cet état contemporain dans lequel s’hybrident les espaces en ligne et hors ligne de condition hyperconnectée. À partir du moment où cette hyperconnectivité est établie en mode d’existence, que peut-on faire et que fait-on ? Et comment penser au-delà de ce phénomène ? Cet ouvrage rassemble différentes perspectives sur l’étude de l’art et des images afin de mieux cerner les (im)possibles de cette condition par le truchement d’un examen critique des matérialités et des représentations produites en son sein. Les dispositifs numériques intégrés à nos quotidiens, les machines autonomes, les corps et les regards sont actifs. Ils organisent, désirent et exacerbent des affects et des politiques – autant d’actions qui expriment les modalités de coexistence en condition hyperconnectée. https://www.parcoursnumeriques-pum.ca/11-agir/

Enrico Agostini Marchese y publie : « How to do cities with words. Ville, espace et littérature à l’ère hyperconnectée ». Désolidarisée de la position fixe de l’ordinateur du bureau, la connexion devenue hyper est non seulement intégrée à l’espace urbain et à ses structures, mais se fait désormais par l’intermédiaire des dispositifs mobiles que nous avons avec – et sur – nous à tout moment et à tout endroit. Ce texte étudie la condition hyperconnectée sous l’angle de la mobilité, de la littérature numérique et de l’espace urbain. En analysant deux projets littéraires portant sur le rapport entre images de la ville et hyperconnexion, Les lignes de désir (2016) de l’écrivain français Pierre Ménard et le chantier collaboratif montréalais Dérives (2010-), il pousse à réfléchir à certains changements que les technologies numériques apportent à la ville, ainsi qu’à la manière dont la littérature peut s’emparer de ces dernières afin de produire de nouveaux imaginaires spatiaux. https://www.parcoursnumeriques-pum.ca/11-agir/chapitre2.html