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Antoine Fauchié, « Lire, écrire et partager en numérique », in Catherine Lenoble, (éd.). Lire+écrire : un livre numérique sur l’édition,la lecture et l’écriture en réseau, éd. Catherine Lenoble, Toulouse, France, Editions publie.net : Région Pays de la Loire, 2014.

Jerome J. McGann, A new republic of letters: memory and scholarship in the age of digital reproduction, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, 2014.

Part I. From history to method -- Why textual scholarship matters -- "The inorganic organization of memory" -- Memory : history, philosophy, philology -- Part II. From theory to method -- The documented world -- Marking texts in many dimensions -- Digital tools and the emergence of the social text -- Part III. From method to practice -- What do scholars want? -- Philological investigations I : the example of Poe -- Philological investigations II : a page from cooper -- Conclusion: Pseudodoxia academica, or, Literary studies in a global age., "A manifesto for the humanities in the digital age, A New Republic of Letters argues that the history of texts, together with the methods by which they are preserved and made available for interpretation, are the overriding subjects of humanist study in the twenty-first century. Theory and philosophy, which have grounded the humanities for decades, no longer suffice as an intellectual framework. Jerome McGann proposes we look instead to philology-a discipline which has been out of fashion for many decades but which models the concerns of digital humanities with surprising fidelity. For centuries, books have been the best way to preserve and transmit knowledge. But as libraries and museums digitize their archives and readers abandon paperbacks for tablet computers, digital media are replacing books as the repository of cultural memory. While both the mission of the humanities and its traditional modes of scholarship and critical study are the same, the digital environment is driving disciplines to work with new tools that require major, and often very difficult, institutional changes. Now more than ever, scholars need to recover the theory and method of philological investigation if the humanities are to meet their perennial commitments. Textual and editorial scholarship, often marginalized as a narrowly technical domain, should be made a priority of humanists attention." - Résumé de l'éditeur.

Pratiques de l’édition numérique, éds. Michael E. Sinatra et Marcello Vitali-Rosati, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2014, 219 p., (« Parcours Numériques »).

L’apparition du numérique a entraîné ces dernières années une transformation profonde des modèles de production et de circulation des livres, qui ont peu changé depuis le XVIIIe siècle. Le web, en particulier, a provoqué une remise en question du sens même du partage des connaissances : d’une économie de la rareté, nous sommes passés à la surabondance. Auparavant, une poignée d’institutions centralisatrices, privées et publiques, étaient garantes du choix, de l’évaluation et de la distribution des contenus ; aujourd’hui, il n’y a plus de systèmes de légitimation, ou alors ils sont déstructurés. Après avoir fait le constat de la crise de ces modèles et de la difficulté d’en proposer de nouveaux, ce livre présente les enjeux et les défis complexes du nouveau monde de l’édition numérique.

Marcello Vitali-Rosati, Égarements. Amour, mort et identités numériques, Paris, Hermann, 2014, 138 p., (« Cultures Numériques »).

Êtes-vous prêt à partir en voyage ? Une quête qui a pour but de répondre à une question qui d’universelle finit par sembler banale. Un voyage à la recherche de nos identités. Qui suis-je ? Ou plutôt: c’est quoi, moi ? Ici ni carte, ni plan. A l’écart des sentiers battus, il nous faudra naviguer jusqu’à l’égarement, à l’affût des traces que chacun laisse. L’égarement est la condition de possibilité de ce parcours. Sur ce chemin qui n’en est pas un, quelques étapes indispensables : l’amour, la mort. Comment contribuent-ils à produire notre identité ? De cet égarement en naîtra un second, en apparence bien plus dépaysant, celui qui nous mènera à parcourir l’espace virtuel engendré par nos existences numériques. C’est ici semble-t-il, entre profils, pseudonymes, avatars et traces numériques, que se joue aujourd’hui le jeu de l’identité.

Thomas Carrier-Lafleur, « “Le regard de la science”. Retour sur la métaphore cinématographique dans le quatrième chapitre de L’Évolution créatrice », Implications philosophiques, décembre 2013.

Le présent article entend défendre l’hypothèse selon laquelle, pour bien comprendre les rapports entre la philosophie de Bergson et la science, il est nécessaire de penser à nouveaux frais la métaphore du cinématographe qui rythme et qui structure le quatrième et dernier chapitre de L’Évolution créatrice, « Le mécanisme cinématographique de la pensée et l’illusion mécanistique. Coup d’œil sur l’histoire des systèmes : le devenir réel et le faux évolutionnisme. »

Thomas Carrier-Lafleur, « Gester avec Godard. Fictions de l’histoire et vies de l’image », Entrelacs, juillet 2013.

Dans cet article, suite à une analogie entre Proust et Godard concernant la dimension tactile des images et leur rapport au temps, sera proposé un survol analytique de la méthode de composition qui caractérise certaines entreprises filmiques de Jean-Luc Godard à la suite de sa période vidéo : Passion, son Scénario et, pour la plus grande part de notre texte, les Histoire(s) du cinéma. Au cours de cette réflexion sur la corporéité des images, l’accent sera essentiellement mis sur le geste en tant qu’élément génétique rendant possible la création de séries historiques, techniques et fictionnelles. Puis, l’attention se portera vers la question du support, de la pellicule 35 mm jusqu’au numérique, en passant par la télévision et la vidéo. La reprise médiatique d’un art par un autre ne sonne en rien le glas de la valeur auratique (Benjamin) de l’art ancien. La répétition créatrice des images tactiles et du devenir formel des gestes est au contraire ce qui permet de passer des histoires à l’Histoire.

Thomas Carrier-Lafleur, « Les deux Nana. Mondes originaires, pulsions de dépense et transferts médiatiques », Médias19, juin 2013.

De ces concepts qui se trouvent déjà chez Zola et qui ont été repris par Renoir, on en retiendra trois, qui ne sont pas sans former une triade ou, pour reprendre l’expression de Jacques Lacan dans son séminaire sur La lettre volée d’Edgar Poe, un « complexe intersubjectif » : les mondes originaires, les pulsions de dépense et les transferts médiatiques. Trois temps, trois regards et trois sujets qui, en fait, forment trois séries qui ne cessent de se recouper, dans le film comme dans le roman. Du livre au film, le second succédant au premier de 46 ans, des actions se répètent, s’éclairent dans ce que l’on pourrait appeler une narration double ou dédoublée. Dans cet article, nous proposons donc de suivre ce parcours des signifiants, que l’on pourrait résumer par ces trois images, trois séries dont il faudra suivre la progression, sans en oublier les recoupements : les bas-fonds, la prostitution et la presse. Leur interpénétration sera ainsi montrée, non pas par un regard historique, qu’il soit hypothétique ou réel, mais, à l’inverse, par la coexistence de deux fictions structurantes, les deux « Nana » : ces deux histoires modèlent un imaginaire médiatique et social, duquel pourra, rétroactivement, naître ce que nous qualifions généralement par le terme de « réel » – véritable « piège à gloses », pour reprendre l’expression de Serge Daney sur le monolithe de 2001 : Odyssée de l’espace. Les trois concepts que nous étudions doivent aussi se comprendre comme des objets de rencontre entre, d’une part, l’expérimentation romanesque et, d’autre part, la fabulation cinématographique.

Evgeny Morozov, To Save Everything, Click Here: The Folly of Technological Solutionism, First Trade Paper Edition edition, PublicAffairs, 2013, 434 p.

Peppe Cavallari, « Après le dernier clic : que signifie mourir sur le web ? », Sens Public, janvier 2013.

L’expérience de la mort sur le web révèle un paradoxe évident, celui de sites ou de profils abandonnés par leurs ’propriétaires’, des pages qui deviennent alors des cadavres numériques, leur définitive inactivité équivalant à la mort. Il s’agit cependant d’une mort qui ne correspond pas à une disparition. Au contraire, nous sommes devant une mort temporaire, qui continue à être visible même si tout processus d’écriture, l’écriture polymorphe au fondement de notre existence numérique, s’est arrêté.

Thomas Carrier-Lafleur, « Film Socialisme ou l’hybridité de l’écriture. Vers une nouvelle “caméra-stylo” ? », Fixxion, octobre 2013, p. 46‑59.

Aussi désireux d’entendre ses harmoniques que de pousser les paradoxes propres à la figure hybride de l’écrivain-cinéaste, le présent article proposera une enquête sur les modes d’existence de l’œuvre d’un artiste qui a toujours su se placer à l’extrême pointe du contemporain : Jean-Luc Godard. Plus particulièrement, sera proposée une analyse, volontairement exploratoire, de Film Socialisme, œuvre à deux têtes en ce que le film de 2010 s’accompagne d’un livre, Film Socialisme : Dialogues avec visages auteurs, publié la même année. Ce redoublement du film par le livre, et inversement, est l’occasion de nous questionner, à l’heure du numérique, sur les fruits qu’est à même de porter la transmédialité, c’est-à-dire la capacité d’une fiction à investir plusieurs champs et supports. En ce sens, sera proposé un portrait de Godard non seulement en tant qu’écrivain-cinéaste, mais, de façon plus primordiale encore, en tant qu’artiste des médiations.

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